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La vie dans le camp 

 

« Nous entrons alors et découvrons un camp immense [ …] dans ce paysage gris, sombre »  Ethan et Louis

 

« En ce qui concerne la vie dans les baraquements, les déportés devaient supporter les odeurs insalubres, la promiscuité, le froid et le manque de confort. Si le camp était déjà très peuplé, il atteint son activité maximale entre mai et juillet 1944 avec le début de la déportation massive des Juifs de Hongrie vers Auschwitz-Birkenau. Chaque bloc abrite 700 prisonniers » Ethan et Louis

 

 « La guide nous décrivait le bruit infernal permanent. Dire qu’il y avait la moindre notion de confort serait ridicule. Les déportés vivaient entassés les uns sur les autres, pires que des animaux. D’atroces maladies contagieuses se propageaient très rapidement. Le froid en hiver aussi bien que la chaleur en été étaient des sources de souffrances impitoyables. Rajoutez à cela le travail minant de toute la journée qu’ils étaient tous contraints de faire sous peine de mort. Cette dernière était d’ailleurs omniprésente dans le camp, entre les SS qui tiraient une balle fatale pour un pas de travers et les suicides fréquents chez les déportés… La guide nous a raconté que lors du dernier voyage à Auschwitz qu’elle avait effectué, elle était accompagnée d’un ancien déporté de  ce camp, qui racontait qu’il ne reconnaissait pas Auschwitz. Que du temps où il avait été déporté ça n’avait rien à voir. Spécialement à cause d’une énorme différence : le silence. A l’époque le bruit était omniprésent. Les chiens qui aboyaient toute la journée, les SS qui criaient des ordres effrayants sans cesse. Quelques fois les cris de désespoir ou de douleur des déportés. Je pris alors conscience à ce moment-là du calme fou, pesant, qui me dérangeait tant. Car ce silence nous permettait encore mieux d’imaginer ces cris qui appartiennent au passé mais qui hantent encore ce lieu maudit. «  Aurore et Julien

L'organisation des baraquements : 

 

« Il y avait 42 baraquements en brique à l’époque, ce qui n’était pas assez. Des baraquements en bois ont donc été construits sur l’aile droite du camp »  Aurore et Julien

 

« Les baraques étaient conçues comme des écuries, étaient surpeuplées et surveillées par d’autres prisonniers. » Aurore et Julien

 

« [En effet] Des déportés étaient choisis par les Nazis pour gérer chaque baraquement, leur nom était les « Kapo » Ethan et Louis

L'intérieur des baraquements : 

 

« Ils dormaient sur des lits en bois à 3 niveaux, un niveau était prévu pour 5 prisonniers mais les rescapés disent qu’ils pouvaient être 10 par niveau. » Sophia et Danaé

 

« Les prisonniers devaient dormir dans un « lit » fait d’une simple planche en bois. » Léa et Julie

 

« Chaque baraque possédait son système de chauffage avait deux poêles reliées entre elles par un conduit chaud ce qui permettait aux prisonniers de se réchauffer, de faire sécher leurs vêtements mais le plus souvent les poêles étaient froids car il n’y avait rien pour les alimenter. L’hiver était très rude même le climat contribuait à l’extermination. » Sophia et Danaé

 

« Le plancher des baraquements était de la terre battue, donc dès qu’il pleuvait les prisonniers étaient dans la boue » Sophia et Danaé

 

« Notre guide nous a expliqué que les baraquements avaient été rénovés : à l’époque, les planches étaient dans un plus mauvais état et pleines d’espaces, de trous ou d’autres défauts qui faisaient régner le froid.  » Ethan et Louis

 

« En hiver, il pouvait faire jusqu’à -30°C. Malgré cela, la guide nous a fait savoir que les déportés affirmaient que l’été était pire que l’hiver car le travail réchauffe en hiver mais en été, la chaleur était insoutenable et étouffante, le fer était brûlant au toucher et il y avait énormément de moustiques. » Aurore et Julien

Les latrines

 

« Dans chaque secteur il y avait des latrines et des lavabos qui fonctionnaient avec des systèmes de roulement » Alexis B. et Antoine

 

« Les prisonniers avaient accès aux toilettes seulement deux fois par jour et à des horaires précises. Ils ne pouvaient donc pas faire leurs besoins comme ils le désiraient" Julie et Léa

 

« Il y avait 3 baraques sanitaires par partie de camp (…) Les douches se font à l’eau froide. Il n’y a aucune intimité, ce sont des conditions inhumaines, c’est une humiliation constante. Les anciens déportés nous racontent que le premier jour cela choque, le deuxième aussi mais le troisième jour les hommes s’adaptent. » Hugo, Guillaume, Alexis G. et Thomas

 

« Ces dernières sont des toilettes de fortune datant de l’Antiquité, aucune hygiène n’y était présente, de plus de nombreux déportés souffraient de diarrhées. Les personnes qui en souffraient étaient obligés de laver ensuite avec leurs propres mains, et subissaient une humiliation par les Nazis. » Aurore et Julien

 

 « Les Schiezkommander étaient désignés par les nazis pour nettoyer » Ethan et Louis

 

 « Dans ce lieu, les personnes pouvaient se réunir pour échanger des informations, les Nazis s’en tenant loin à cause de l’odeur. » Ethan et Louis

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