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Trajet 

 

« Nous sommes ensuite allés jusqu’au fond du camp. Nous avons longé le camp et traversé l’endroit où les juifs descendaient du train » Julie et Léa

 

« Les passagers étaient entassés dans des wagons pendant de longues journée. Beaucoup d’entre eux mourraient dans ces wagons. En effet, les nazis mettaient entre 80 et 100 personnes par wagon. » Julie et Léa

 

« Les prisonniers restaient de 2 jours à 2 semaines dans les trains. La puanteur était immonde, l'air irrespirable, ils étaient entassés dans le train » Hugo, Alexis G., Thomas et Guillaume  

 

« Les déportés, hommes, femmes et enfants, arrivaient de toute l’Europe, entassés par centaines dans des wagons de marchandises verrouillés pendant le trajet. Ils ne recevaient ni à boire ni à manger, n’avaient aucune toilette à leur disposition. Le voyage pouvait durer jusqu’à 10 jours. De plus, en arrivant à Auschwitz, une partie d'entre eux étaient morts. » Ethan et Louis

 

« Pour donner un exemple de la longueur du trajet, la distance entre la Grèce et Auschwitz est de 2000 kilomètres. Il y avait une puanteur insoutenable due aux déjections des déportés, qui ne pouvaient  pas sortir. Ironie du sort, ils étaient heureux de sortir à l’arrivée et d’enfin pouvoir enfin respirer, prendre une douche, persuadés d’être arrivés en un lieu saint.  Avec Julien nous pensions tout de suite que pas même encore arrivés, leur calvaire commençait déjà, pendant qu’eux avaient l’espoir que tout s’arrangerait là-bas. S’ils avaient su… » Aurore et Julien

Arrivée :

« Lorsque des trains de nouveaux passagers arrivaient, des gardes montaient dans ses miradors afin de surveiller les prisonniers déjà présents qui se trouvaient de part et d’autre de la rampe d’accès » Julie et Léa  

 

« Ils fermaient les portes du camp pour que les prisonniers ne croisent pas les nouveaux arrivants. Les miradors en bois sont dirigés vers les camps dont les gardiens surveillent attentivement les moindres faits et gestes des prisonniers.» Hugo, Alexis G. Thomas et Guillaume 

La sélection :

 

« Une fois les déportés arrivés, il suffisait d’un seul geste des SS : soit la vie au camp, soit les chambres à gaz » Julie et Léa

 

« [En effet] La guide nous expliquait que la « sélection » entre les aptes au travail qui allaient travailler et les inaptes (enfants, femmes, vieillards confondus) qui allaient directement aux chambres à gaz se faisait uniquement du signe de la main d’un commandant nazi. Un pouce vers la droite ils travaillaient, un pouce vers la gauche ils mourraient. » Aurore et Julien

 

"Cette photo nous a particulièrement émus. Des SS, visages froids et détendus, font la sélection, dans le calme. Comme si c’était quelque chose d’anodin. Ca l’était d’ailleurs puisque la sélection était devenue une habitude quotidienne pour eux(Comment ont-ils pu en arriver là ?). On aperçoit que c’est bientôt le tour d’un vieil homme. Il a une canne. Il n’a aucune chance d’être considéré apte au travail. Il mourra quelques minutes plus tard dans une chambre à gaz. » Aurore et Julien 

« Sur ces photos, on voit des Juifs qui sont sélectionnés par les SS  pour aller dans les chambres à gaz du Crématorium II et III. Ces photos ont été prises par un officier SS en 1944" Aurore et Julien 

Quarantaine :

 

« Tous les arrivants non juifs et ceux aptes au travail sont envoyés en quarantaine pour casser leur résistance et leur solidarité pour éviter toute révolution. » Hugo, Alexis G., Thomas et Guillaume

 

«[En effet] les nouveaux venus y étaient isolés et placés « en quarantaine », pour en principe éviter épidémies et maladies contagieuses. En fait, l’objectif unique était de casser et de briser toute résistance psychologique, mentale et morale du nouvel arrivé. » Sophia et Danaé

 

 

"Ces deux photos montrent l’avant/après la sélection des Juifs sur la Rampe que nous avions visité le matin à Birkenau.

Ces photos montrent parfaitement la machine industrielle de la mort qui avait été mise en place à Auschwitz. Sur la photo de droite on voit au premier plan trois SS qui avancent vers nous ; ils viennent de faire la sélection d’un débarquement de déportés, et au second plan on distingue trois autres SS qui se dirigent vers les nouveaux arrivants pour procéder au dépouillement et à la sélection. L’organisation de ces SS est parfaite et terriblement effrayante. Ils sont très détendus, calmes, alors qu’ils viennent de faire un choix de vie ou de mort décisif sur une centaine de personnes. Ces gestes paraissent presque comme anodins, habituels pour eux. Lorsque nous avons pris conscience de cela avec Julien, on était effarés, effrayés. Ce sont des photos tellement malsaines qui en disent long sur l’organisation de ces criminels." Aurore et Julien 

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