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Appel :

 

« Chaque matin les soldats SS procédaient à l'appel : les prisonniers se mettaient au garde à vous et ne bougeaient pas. Cela permettait de vérifier qu'il n'y avait aucune évasion. Lorsque les évadés étaient retrouvés on les pendait. Le matin, les prisonniers allaient travailler accompagnés d'un orchestre qui jouait des airs allemands » Ethan et Louis

 

« Ils ont retrouvé les listes des prisonniers avec leurs numéros, leurs prénoms et noms. » Juliette et Nina  

Repas :

 

« Voici les rations journalières (officielles) d’un prisonnier:

- Un café le matin

- Une soupe avec des légumes le midi

- Un morceau de  pain le soir » Julie et Léa

« Les prisonniers avaient le droit à 3 repas par jour.

-le matin du café

-le midi une soupe de légume

-le soir 300g de pain et 25 de beurre ce repas est pour le soir et le matin » Hugo, Alexis G, Guillaume et Thomas

 

 

Mauvaises conditions de vie :

 

« Notre guide nous a montré des photos d’enfants, des filles soufrant de tortures et de malnutrition. Celle de gauche était toute jeune. On peut voir leur grande souffrance rien que dans leurs regards… » Ethan et Louis

 

« Terrible vision ici. La barbarie et l’ignominie n’ont épargné personne, comme nous pouvons le voir ci-dessous avec ces photos d’enfants et ces vêtements laissés derrière eux après leur mort. » Ethan et Louis

 

« Les détenus étaient reconnus par un insigne cousu à leurs vêtements : juifs, homosexuels, prisonniers politiques. Des médecins SS effectuaient des expériences sur les femmes juives pour essayer de les stériliser ou bien d'autres expériences sur les jumeaux. Le Docteur Mengele en était chargé : « Parmi les malfaiteurs et les assassins, le type le plus dangereux est le médecin criminel, surtout quand il est muni de pouvoirs tels que ceux détenus par le docteur Mengele. Il envoie à la mort ceux que ses théories radicales désignent comme des êtres inférieurs et nuisibles à l'humanité. » En ces murs ces innocents ont vécu bien pire que l’enfer… » Ethan et Louis  

 

"Les conditions de vie étaient extrêmement rudes et éprouvantables, la survie moyenne était de 3 à 6 mois, le travail provoquait la mort, ils ne pouvaient dormir que sur le côté car ils étaient entassés, il n’y avait pas d’espace et ils se marchaient dessus quand ils voulaient aller aux toilettes." Aurore et Julien 

Mur d’exécution :

 

« Entre le bloc 10 et le bloc 11, il y a un mur appelé mur de la mort. Les personnes condamnées à mort étaient amenées  devant ce mur" Julie et Léa 

 

« C’est le mur où ils fusaient les prisonniers. C’était le mur de l’exécution. Ce mur se trouve à du bloc des expériences scientifiques et on peut voir que les fenêtres qui donnent vue sur le mur sont cachées par des planches de bois » Juliette et Nina

 

"Ce mur était spécialement conçu pour éviter le ricochet des balles. Des milliers de victimes ont été fusillées devant ce mur." Ethan et Louis 

 

"Cet endroit, une rue en cul de sac dans Auschwitz, avec ce mur d’exécution au fond et les deux piquets de torture, hante mes cauchemars encore aujourd’hui, ça m’a vraiment traumatisée. Il y avait encore des traces de balles sur le mur et des traces noires-brunes de sang. Je sentais que trop de souffrance avaient été ressenties dans cet endroit, comme si il était habité par le diable et qu’il me disait de partir." Aurore et Julien 

 

 

Torture :

 

« Dans cette cour il y avait aussi deux poteaux auxquels des prisonniers étaient attachés des heures durant les bras vers l'arrière : ils mourraient lentement dans de grandes souffrances. » Ethan et Louis

 

"Les déportés étaient suspendus par les bras en arrière pour ne pas toucher le sol pendant plusieurs heures, ce qui leur brisait les os peu à peu et déchirait les tendons." Aurore et Julien 

 

" Nous avons ensuite vu plusieurs portraits de déportés, extrêmement amaigris et avons étudié leurs conditions de vie.

Par exemple, cet enfant paraît être un bébé, mais il a en vérité 2 ans." Aurore et Julien 

"Il est impossible de ne pas ressentir une douleur au cœur quand on voit ces photos, ou avoir au moins un peu de pitié. Comment les Hommes avaient-ils pu en arriver là ? Pourquoi ? Il y a seulement 60 ans… Ces morts-vivants traités comme du bétail, qui étaient avant des beaux jeunes hommes, des belles jeunes femmes…" Aurore et Julien

Block 11 :

 

C’était dans ce block que s’opéraient des opérations pseudo-médicales du docteur Mengele sur la stérilisation des femmes. C’est un block assez particulier car il servait de « prison dans une prison ». 

Des déportés étaient emprisonnés ici et jugés. 

Le sous-sol du Block 11 était le lieu où les déportés étaient incarcérés dans des cellules où l’air ne passait que par un seul trou. L’hiver, ils s’étouffaient car la neige le bouchait, quand ils n’étaient pas déjà morts de faim. Ils étaient aussi mis dans des trous minuscules et par lesquels ils devaient rentrer à quatre pattes et rester debout des heures durant, à mourir d’épuisement. Nous n’avons pas été autorisés à prendre des photos dans ce lieu.

Ce sous-sol était atroce. On s’enfonçait de plus en plus dans des couloirs glauques, passant devant des chambres obscures où l’on s’arrêtait de temps en tems pour que la guide nous explique se qu’il s’y passait. Plus elle parlait, plus ses mots donnaient envie de vomir. C’était l’endroit qui nous a mis le plus mal-à-l’aise avec Julien, avec ses vieux barreaux et murs de pierres qui puaient la souffrance, on avait l’impression de s’enfoncer dans la maison du diable.

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