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Aurore Lattanzio et Julien Mettler :

 

Pour finir… je dirais qu’il y a encore deux questions qui résonnent dans nos têtes ; pourquoi ? Comment ? Il est facile d’expliquer qu’une grosse crise  d’un pays peut l’amener à sa perte, que ça peut rendre un peuple entier à un état de désespoir complet, et que dans cette situation il peut se raccrocher à n’importe quelle idéologie… avec cette explication on peut presque comprendre.

On est arrivé naïvement là-bas en pensant être préparés, en pensant tout connaitre déjà ainsi que la cause de ce mal. Mais là-bas, absolument tous, (à part ceux qui ont réussi je ne sais comment, à braquer complètement leurs sentiments), nous avons été choqués de manière indélébile. Nous avons vu de nos propres yeux cette fois les traces de ces souffrances passées… des choses impensables, inimaginables. Pourtant ce sont des gens comme nous qui ont fait ces choses là. Des humains comme nous. On ne comprend plus, on nous avait expliqué les faits en histoire mais voir là où ça a mené…  Là-bas je n’avais pas l’impression d’être dans notre monde, mais plutôt dans un film d’horreur réalisé par un Homme à l’esprit particulièrement tordu… pourtant c’était bien réel. Ca n’avait aucun sens, c’en était incroyable. Un seul but : faire couler le sang. Le plus possible.

Il y a des choses claires à tirer de ce voyage ; l’humain peut faire tout ça. Il nous l’a prouvé. N’importe quel humain ou humaine, comme toi et moi. Et il est capable de le refaire. Nous n’apprenons jamais de nos erreurs, nous allons encore sûrement le payer. Et  les premières victimes seront comme toujours les innocents

 

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Juliette Fiddes et Nina Quidelleur : 

 

C’était une journée pleine d’émotions… C’est tellement affreux ce que les nazis ont fait  aux juifs et aux autres personnes… Comment un être humain peut-il  faire ça ? On a été très touché de voir les visages des prisonniers, si maigres, si tristes. C’était une journée dure mentalement et physiquement aussi. On est extrêmement touché et c’est très important de garder cela en mémoire pour ne pas refaire les mêmes erreurs. Quand on rentre dans le camp, au début on n’arrive pas trop à s’imaginer l’horreur mais plus on avançait dans la visite, plus on arrivait à ressentir le mal qu’il y a eu. On n’a pas de mots pour décrire toute cette horreur et ça serait tellement long. On n’oubliera jamais ce qu’ils ont fait… ça restera gravé à vie dans nos mémoires

Thomas Long, Alexis Géria, Guillaume Broudeur et Hugo Barrale : 

 

Pour notre groupe ce voyage de la mémoire à Auschwitz a été très éprouvant. En effet les émotions nous ont submergé au fil de la visite. La violence et la haine ressenties à travers les différents objets ont crée en nous une profonde tristesse. Voir des choses comme les habits ou les cheveux ont été de réelles épreuves. En étant témoin de ces atrocités nous étions moralement abattus de voir la manière dont ce sont déroulés ces faits. Les nazis ont fait preuve de diabolicisme en traitant les juifs, les tziganes, les handicapés, les homosexuels d’une manière inhumaine. En effet cette façon de faire ressemble fortement à un abattoir industriel, ça nous a vraiment choqué. Globalement cette journée nous a éclairé sur les atrocités de la 2nd guerre mondiale. Il faut que ce voyage de la mémoire perdure afin de ne pas oublier ce que l’homme a pu faire pour ne pas refaire ces erreurs.

Louis Lefort et Ethan Thomas : 

 

Comment exprimer notre ressenti, c’est difficile, tant d’émotions se succèdent. Avant ce voyage nous avions appris ce qui s’était passé, dans nos cours d’histoire, dans le récit de nos familles, maintenant nous savons vraiment.

 

Même préparés psychologiquement à ce que nous allions découvrir il était impossible de ne pas être quand même impressionnés. C’était comme toucher du doigt cette horreur, de voir ce dont la folie humaine était capable. On l’a senti au plus profond de nos entrailles, notamment quand nous avons vu les effets personnels, les cheveux, tout d’un coup la nausée qui monte, la gorge se noue, c’était déstabilisant et désarmant.

 

Nous avons ressenti de la compassion, de la tristesse, de l’incompréhension mais aussi de la haine envers les bourreaux, de la colère. Nous savons que nous ne serons plus jamais les mêmes, ces visions d’horreur nous ont changé à jamais.

 

Le devoir de mémoire est donc très important. Il faut se souvenir, ne pas oublier, raconter ce que nous avons vécu, vu, ressenti pour que les autres comprennent et que plus jamais une telle chose ne se produise.

Alexis Bellito et Antoine Stifani : 

 

Après cette expérience nous nous sommes rendus compte de la chance que nous avons et que nous ne sommes plus de simples adolescents mais des protecteurs de la mémoire et que nous défendrons les histoires des rescapés de cette période sombre et inhumaine

Sophia Ouhocine et Danaé Caneri : 

 

Tout ce chemin que nous avons parcouru, vaut la peine d'être emprunté pour comprendre ce qui s'est passé réellement, c'est la dure réalité des choses mais nous devons et nous pouvons l'affronter, soyons solidaires pour ces personnes détruites qui méritent tout le respect du monde. Faisons preuve de maturité et pas de discrimination car tous les individus sont égaux. A la mémoire des personnes sacrifiées ... 

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