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Histoire

 

« Nous avons pris l’allée principale du camp pour rejoindre la partie située au fond du complexe : les crématoriums et les chambres à gaz. » Ethan et Louis

 

« Le rôle principal de Birkenau, défini dès 1942, fut d'appliquer la solution finale de la question Juive, c’est-à-dire la mise à mort systématique, et programmée des Juifs d'Europe, à l'échelle industrielle. Dans ce but, les nazis firent construire à Birkenau, quatre complexes de chambres à gaz-crématoires (K II, K III, K IV et K V). La construction débuta en 1942. Ci-contre : Ruines du K III : l'entrée de la chambre à gaz. » Ethan et Louis

Entrée :

 

« Les déportés y sont menés comme on peut le voir dans une vaste pièce. Ils pensent aller aux "bains et salle de désinfection". Aussi, ceux qui ne se doutent de rien s'apaisent, se calment. Ils descendent l'escalier. » Ethan et Louis

 

« Les condamnés devaient se déshabiller dans la salle convenue » Aurore et Julien

 

« Dans cette salle il y avait des bancs et des portes manteaux, il fallait bien ranger ses affaires pour soit disant mieux les retrouver après la douche. Ensuite les juifs entraient dans les douches » Sophia et Danaé

Zyklon B :

 

« Les chambres à gaz pouvaient accueillir 2000 personnes à la fois. Elles sont constituées de 4 cheminées pour faire passer le Zyklon B. Le Zyklon B met environ 20 minutes à agir » Hugo, Thomas, Alexis G. et Guillaume

 

« Le Zyklon B est une substance chimique à base d'acide cyanhydrique et produit par la firme allemande Degesch. » Hugo, Thomas, Alexis G. et Guillaume*

« Il s’agit de boites de zyklon B, le  les pastilles qui au contact de l’air dégagent un gaz toxique. Au départ, le zyklon B est un insecticide » Julie et Léa

 

« Les premiers essais homicides ont été effectués dans le bloc 11 d'Auschwitz » Hugo, Thomas, Alexis G. et Guillaume

 

« (C’était) sur des prisonniers de guerre soviétique Mais la plupart des victimes du Zyklon B ont été les juifs et Tziganes d'Europe.  » Ethan et Louis

 

« La température d’évaporation du gaz est de 28 degrés. Les nazis introduisaient les cristaux de zyklon-b par les cheminées et l’évaporation du gaz se faisait grâce à la chaleur des hommes. » Hugo, Thomas, Alexis G. et Guillaume

Chambre à gaz

 

«Pendant quelques minutes, les déportés souffraient, se débattaient, tapaient sur les murs, se grimpaient les uns sur les autres pour essayer de respirer le peu d’air pure qu’il restait. » Julie et Léa

 

« Un médecin regardait le déroulement du processus à chaque fois. » Hugo, Thomas, Alexis G. et Guillaume

 

« Dès qu'il n'y avait plus aucun signe de vie et après avoir aéré la chambre à gaz,  les sonderkommando qui sont des prisonniers juifs choisis, enlevaient des corps tous les biens des déportés (alliance, dents en or, cheveux) » Hugo, Thomas, Alexis G. et Guillaume

Lorsque vous êtes sur ces lieux, que vous ressentez l’ambiance morbide et oppressante d’aujourd’hui qui fait écho aux horreurs du passé, que vous voyez les traces d’ongles qui grattaient frénétiquement les murs des chambres à gaz, que vous voyez ces escaliers maudits qui descendent jusqu’à celles-ci, et lorsque l’on vous raconte tout, c’est facile de s’imaginer ce qu’il se passait dans ces chambres, et d’y croire. Mais ces terribles images qui ont traversé nos esprits, pour ma part en tout cas, ne partiront jamais, elles resteront gravées dans notre mémoire pour très, très longtemps." Aurore et Julien 

Fours crématoires :

 

« (Puis ils) mettaient les corps dans les fours crématoires»  Julie et Léa

 

«Il y avait 1440 corps brûlés dans les fours crématoires par jour et quand il n’y avait pas assez de place, les Nazis organisaient des bûchers de 2000 personnes en plein air." Aurore et Julien 

« Des membres d’un Sonderkommando parvinrent à prendre trois photos très impressionnantes de l’extermination. Nous voyons sur ces 3 photos les Sonderkommando empiler les corps des morts après avoir été tués dans la chambre à gaz du crématorium V. Le petit texte explicatif à gauche nous dit que celles-ci ont sûrement été prises par un juif grec du nom d’Alex pendant l’été 1944.  Ces photos sont placées à l’endroit exact où elles ont été prises ce qui a rendu leur impact encore plus fort et impressionnant.  » Ethan et Louis

 

« Puis nous avons vu des photos, la première a été prise par un déporté qui avait un appareil photo sur lui alors qu’il n’en avait pas le droit, on y voit des femmes nues dans la forêt avoisinante Sur ces deux photos, prises par un SS cette fois-ci, nous pouvons voir les bûchers de corps et les Sonderkommandos qui aident à mettre les corps. C’est en voyant ces photos que j’ai commencé à pleurer. Comment expliquer ce que j’ai ressenti… on voit des dizaines et des dizaines de cadavres de femmes nues entassés sur le sol, prêts à être réduit en cendres dans quelques instants. Est-ce que l’on peut essayer de se mettre un instant à la place de ces SS ? Ils sillonnent calmement entre des centaines de corps sans vie. Comment peuvent-ils… ? Ces personnes qui avaient un nom, une identité, une famille, des enfants peut-être… ont été déshabillées honteusement puis exterminés par centaines et elles vont finir en tas de cendres anonymes. Ces photos étaient affichées sur des panneaux de fer plantés dans le sol. Derrière ces panneaux il y avait l’endroit où les photos avaient été prises. L’endroit exact. L’endroit où, 60 ans plus tôt, des milliers de cadavres ont été calcinés de la sorte. » Aurore et Julien

 

« (Les sonderkommando) étaient souvent remplacés pour que le massacre reste discret. Ils étaient donc par la suite tués pour garder le silence » Julie et Léa

« Avant la libération, les nazis ont fait exploser toutes les chambres à gaz. (…)Ils ne voulaient laisser aucune trace de ce qu’il s’était réellement passé » Julie et Léa  

 

« C’est pour cela qu’il ne reste aujourd’hui plus que ces ruines  Lorsque vous êtes sur ces lieux, que vous ressentez l’ambiance morbide et oppressante d’aujourd’hui qui fait écho aux horreurs du passé, que vous voyez les traces d’ongles qui grattaient frénétiquement les murs des chambres à gaz, que vous voyez ces escaliers maudits qui descendent jusqu’à celles-ci, et lorsque l’on vous raconte tout, c’est facile de s’imaginer ce qu’il se passait dans ces chambres, et d’y croire. Mais ces terribles images qui ont traversés nos esprits, pour ma part en tout cas, ne partiront jamais, elles resteront gravées dans notre mémoire pour très, très longtemps. La guide nous a expliqué que des Sonderkommandos (unités de travail composées de déportés qui s’occupaient des fours crématoires) avaient  écrit des manuscrits rapportant tous les faits et gestes des Nazis, leurs horreurs et atrocités. Ils avaient la volonté de faire savoir aux gens plus tard ce que les Nazis avaient fait. Ils ont donc enterré ces manuscrits quelques part dans le camp près des cendres afin que quelqu’un puisse les retrouver un jour. Ces manuscrits sont appelés Des voix sous la cendre. C’était passionnant d’écouter l’histoire de ces sonderkommandos qui ont pris un très grand risque en écrivant ces manuscrits ; s’ils avaient été découverts, ils auraient été torturés puis tués. Mais ils ont fait tout cela pour la mémoire, pour que les gens sachent la vérité par la suite. Et ils sont allés jusqu’au bout de leur démarche. Nous avons respecté et admiré cette bravoure.» Aurore et Julien

 

 

« Pour terminer [à Auschwitz 1], nous avons vu une chambre à gaz dans laquelle les SS faisaient rentrer des centaines de personnes pour les tuer. Puis par une porte nous avons accédé aux fours crématoires qui servaient à exterminer ensuite toute trace de ces corps. Les murs noircis par la fumée, les portes en métal qui fermaient les fours, cette vision difficile, sombre, noire de la mort, dur de s’imaginer tant de barbarie, de violence. Comment peut-on avoir tant de haine pour des êtres humains... » Ethan et Louis

 

« Là nous sommes dans une chambre à gaz le petit trou que l’on voit en haut servait aux nazis à jeter du gaz concentré qui explosait une fois par terre. Voici un four crématoire chauffé à environ à 1 000 degré lors d’une crémation anéantissant près de 5 000 personnes par jours » Sophia et Danaé  

« Devant cette chambre à gaz nous avons pu remarquer l’endroit où Rudolf Höss directeur du camp a été pendu à côté de sa villa où sa femme et ses enfants aiment vivre » Alexis B et Antoine

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