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Louis Lefort :

« Le camp des Milles était avant la guerre une tuilerie industrielle fermée en 1937 et désafectée." 

Julien Mettler :

 

« L’histoire de ce camp est divisée en 3 phases :

  • De septembre 1939 à juin 1940 : il était destiné aux « sujets ennemis »de la France pour la plupart des antifascistes allemands et autrichiens qui étaient des ressortissants du IIIe Reich voulant fuir leur pays. Parmi eux on retrouve beaucoup d’intellectuels et d’artistes comme Marc Ernst, Hans Bellmer et Lion Feuchswanger. Malgré les conditions de vie déplorables ils continuaient à peindre (sur les murs) jouer de leurs instruments et certains œuvres sont encore présentes aujourd’hui

  • De juillet 1940  à juillet 1942 : le camp passe sous l'autorité du régme de Vichy et devient surpeuplé (3 500 internés en même temps). Il reçoit des étrangers, des camps du Sud Ouest. Au fil du temps les conditions se dégradent dû à la surpopulation (maladies, nourriture insuffisante)

  • D’août à septembre 1942 : c’est un camp de transit qui déporte les Juifs, hommes, femmes et enfants (le plus jeune avait un an) vers Drancy et ensuite vers Auschwitz »

Les conditions de vie

Sophia Ouhocine : 

" Les français disaient aux internés qu'ils allaient rester au camp que quelques jours et qu'ils avaient le droit qu'à 30kg de bagages" 

​Louis Lefort : 

« Il y avait dans le camp des légionaires qui étaient légèrement avantagés par rapport aux autres détenus : ils pouvaient occasionnellement sortir en dehors des barbelés pour acheter des denrées. Ce sont eux qui ont fait cirucler certaines denrées au marché noir »

« Il y avait au camp jusqu’à 38 nationalités différentes »  

« A cause de la poussière, de nombreux internés étaient atteints de pneumonies  » 

Alicia Fabbre : 

« Le camp des Milles a interné beaucoup d’intellectuels et d’artistes. Il y a environ 400 œuvres qui ont été créées au camp »

Julie Vaillant : 

"Ces artistes et intellectuels faisaient tout pour oublier leurs souffrances. Ils réalisaient de nombreuses peintures, écrivaient des lettres ou encore faisaient des spectacles" 

Quentin Gharsallah : 

« Les internés hommes étaient entassés au rez de chaussée et au premier étage. Les femmes et les enfants survivaient au second étage. Une vingtaine de femmes se sont défenestrées »

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