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Des routes quadrillées qui nous ont amené

Entassés comme des bêtes parfois 100 par wagon

Si bien qu’on ne savait pas ce qui nous attendait

Au loin était posé ce diable, ce démon.

 

Ils nous attendaient tel un bourreau

Arrivés sur les lieux dépouillés nous étions

Humiliés, tatoués tels des animaux

A ce moment là, résistants nous étions

 

Des jours de travail forcé face à ce vent glacé

Entrainés dans les douches pour être asphyxiés

Partis pour un instant, perdus à jamais,

David Sarah n’étaient plus que des résistants dans nos pensées

 

Des routes quadrillées qui nous ont ramené

Enfin délivrés nous étions

Sortis mais pas indemnes, malgré cette guerre terminée

A ce moment-là, résistants nous étions

Résister aux camps

Un poème de : 

 

Lion Timothé 

Calabria Gauthier 

Chiche Sébastien 

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